Le plan d'eau : un rêve devenu réalité !

Charlie Adam

Le projet d'aménager une retenue collinaire sur la commune de Praz-sur-Arly n’est plus un rêve, mais une réalité. Le lac a ouvert à la baignade en juillet 2023. Ce nouvel équipement accroîtra l'activité été comme hiver. Nous vous expliquons pourquoi.

 

Parmi les cinq sites potentiels, identifiés au départ pour aménager cette retenue collinaire praline, c'est celui du Plan de Cassioz qui a été choisi. Répondant aux critères environnementaux (pas de risques naturels, emprise limitée sur l'espace agricole, prairie pauvre car sise sur une terre composée de gravier, pas d'espèces sensibles...), ce site est, en plus, localisé sur une plaine.

« Le projet initial, lancé par nos prédécesseurs avant 2008, prévu aux Evettes, visait à solutionner l'apport en eau du réseau de neige de culture pour Praz, Flumet et Notre-Dame-de-Bellecombe. Il avait reçu un avis défavorable des services de l'Etat en raison de la stabilité du terrain. Nous sommes donc repartis d'une page blanche. Le projet définitif, à Cassioz, permet d'y ajouter une nouvelle offre de loisirs d'été, à commencer par la baignade, en extension de l'actuelle base de loisirs des Belles*. En cela, il renforcera l'attractivité touristique du village. » analyse le maire, Yann Jaccaz.

Ce chantier historique de 4,5 M € (voir l’encadré « Budget ») a été lancé en août 2022. Il a nécessité l’intervention et la coordination de nombreuses entreprises pour creuser le plan d’eau, poser les granulables aux calibrages différents et la bâche d’étanchéité...

Le remplissage a démarré dès le 1er décembre 2022 ! Il a permis l’exploitation du plan d’eau en tant que retenue collinaire dès fin décembre.

L’installation de toilettes et de douches ainsi que l’enterrement des fourreaux électriques, destinés à l’éclairage public, ont été réalisés au cours du printemps 2023. La végétalisation a été l’ultime étape pour finaliser et embellir le projet.

En effet, dans le cadre de cette végétalisation, l’entreprise Champ des Cimes a effectué un semis pour gazon et planté plus de 2 000 individus d’espèces locales et adaptées à l’environnement pralin. Des plantes arbustives et buissonnantes, telles que le noisetier, la boule de neige ou le fusain d’Europe, ainsi que des plantes hélophytes, c’est-à-dire semi-aquatiques, comme l’iris des marais, la salicaire pourpre ou la lysimaque commune, ont ainsi pris racine autour du lac.

* Les communes de Flumet et Notre-Dame-de-Bellecombe mènent actuellement une étude pour une seconde retenue, plus modeste, au Reguet.

Ce qui vous attend sur le site en été

Le plan d'eau vise à développer l'attractivité estivale de la station. En effet, même si cette dernière propose déjà une offre de loisirs diversifiée, elle peut désormais compter sur un lac de baignade (ce type d'offre pèse beaucoup dans le choix final des clients au moment de réserver leur destination) dont l'accès est gratuit ainsi que sur l’organisation d’événements sur le site.

Abest (annotations Marie-Anaïs Lien)

1. La passerelle

Pleine de style, en bois et acier, la nouvelle passerelle permet de rejoindre le lac depuis le parc de loisirs des Belles. Elle ouvre aussi de nouvelles perspectives de balade et de mobilité douce entre les deux rives !

Marie-Anaïs Lien

2. L'accrobranche

Quatre circuits tous niveaux (dont un à partir de 4 ans) entre les deux rives de l'Arly avec des ponts, des tyroliennes au-dessus de la rivières ou le long du lac... et un système de ligne de vie continue qui évite les manipulations de mousquetons (de 10 à 20 € le circuit selon âge et parcours).

Marie-Anaïs Lien

3. La plage enherbée

Intégrée dans un espace naturel de 7 185 m2, elle permet la détente à proximité du lac, sur un terrain en pente très douce. Des arbres ont été plantés au printemps et d'autres viendront à l'automne pour proposer aussi des zones d'ombre. La pelouse étant semée mi-juin, l'espace de verdure restera fragile la première année.

4. Le solarium

Cette “plage” en bois est le lieu des amateurs de bronzage et de chaleur au bord de l'eau.

Infrastructure en cours de montage
Marie-Anaïs Lien

5. La zone de baignade

Elle est répartie en quatre zones : une 1re de 0,30 m pour les plus petits, une 2e de 0,60 m pour les petits et les moyens, une 3e de 1,20 m pour tous permettant les jeux de ballons et une 4e de 2,50 m pour tous permettant de plonger et de sauter depuis un ponton en bois.
L'ensemble de la zone de baignade surveillée est plus vaste qu'une piscine olympique. Son accès est gratuit. Surveillance assurée du 1er juillet au 3 septembre de 11 h à 18 h (du 4 au 17/09 uniquement les mercredis et week-ends).

Marie-Anaïs Lien

6. Chalet d'accueil et snack

Le chalet est en cours de construction. Il sera finalisé durant ce printemps. Le local des maîtres-nageurs est situé juste à côté.

Snack au stade de projet
Christophe Di Lelio / Atelier d’architecture Imagine

7. Douches et sanitaires

Avant mise en service
Marie-Anaïs Lien

8. L'aquaparc

Situé au centre du lac, composé de jeux flottants, il est lui aussi surveillé. De quoi largement amuser les enfants avec ses plateformes, toboggans, trampoline, tourelle et airbags d'éjection ! (11 € l'heure, à partir de 5 ans)

Boris Molinier/Praz sur Arly Tourisme

9a. et 9b. Les sculptures de dragon de Gérard Bogo

Le Dragon de Tirecorde est installé face à la passerelle tandis que Draz, mascotte de la station, est situé sur la rive opposée, près du snack.

Boris Molinier/Praz sur Arly Tourisme
Boris Molinier/Praz sur Arly Tourisme

10. Le chemin de promenade

Il permet la balade depuis les Belles jusqu'à Cassioz. Il est entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite.

Marie-Anaïs Lien

Notre légende du dragon inspire l'art contemporain

Le lac est situé à proximité du lieu de la fameuse légende du Dragon de Tirecorde. L'histoire a inspiré l'artiste toulousain Gérard Bogo qui a spécialement créé deux œuvres monumentales pour le site. Elles ont été offertes à la commune par des entreprises mécènes. Les principaux donateurs sont Mabboux travaux publics, Benedetti-Guelpa, Autocars Borini, Mabboux parcs et jardins, Nehome promotion, GP Structures, KETAL Promotion, Intermarché et CGI Construction. Nous remercions également pour leur participation à ce don : le bureau d'études Abest et SAGE Ingénierie.

La première sculpture – « Le Dragon de Tirecorde » – fait quatre mètres de hauteur. La pièce principale est en acier Corten et les cordes symbolisées sont en inox brillant.

La seconde œuvre – « Draz » – représente la mascotte du village de manière très stylisée, presque en serpent de mer. N'oublions pas, d'ailleurs, que les dragons pouvaient aussi être appelés « serpents ou vipères ailé(e)s » en d'autres temps. Il est fabriqué en inox peint et fait plus de deux mètres de longueur.

 

Parkings

La commune ne souhaitant pas multiplier les parkings sur les espaces agricoles, les élus ont choisi de créer un parking central au lieu-dit « L'Île ». L'aménagement n'est pas encore opérationnel. En attendant, le stationnement sera temporairement autorisé de 10 h à 22 h sur le terrain de décollage des montgolfières, aux Belles, les ballons décollant le matin avant 10 h.
Le parking des Varins (au pied du domaine skiable) sera aussi fléché pour répondre aux besoins lorsque les Belles seront saturées.

 

Navettes et sentiers depuis les Varins

La station proposera des navettes depuis le parking des pistes, avec dépose aux Belles, au village (arrêt Bellevarde/Mairie) et à la Tonnaz (pour desservir le nouveau sentier ludique), à ceux qui ne voudraient pas marcher. La rotation se fait toutes les 20 mn. Une application téléphonique permet de localiser la navette à tout moment. 
Mais pourquoi ne pas plutôt venir à pied ? Depuis les Varins, il faut moins de 15 mn pour rejoindre le lac par le sentier de l'Arly. Et vous pouvez aussi mêler rando et baignade en venant au lac par le sentier des Thouvassières. De quoi s'offrir un parcours bucolique d’environ 30 mn avant le grand bain.

 

La surveillance et le développement de l'activité estivale confiés à GaMo Loisirs 

Afin d'assurer la surveillance de la baignade et de proposer de nouvelles activités ludiques sur le site du plan d’eau, la mairie de Praz-sur-Arly a lancé un appel d’offres « Délégation de service public d’aménagement et d’exploitation du plan d’eau de Cassioz » en janvier 2022. Elle a reçu trois candidatures et elle a retenu celle de GaMo Loisirs, dont les représentants sont :

  • Laura Gabert

Accompagnatrice en moyenne montagne, formée aux premiers secours, Laura Gabert est aussi monitrice de ski alpin et ancienne présidente de l’OGEC de Praz-sur-Arly. Elle a servi dans des restaurants, comme K-Bane (Praz-sur-Arly), Au côté plage (Sévrier) ou Auberge de Christomet (Megève), et suivi la formation « Parc acrobatique en hauteur » afin de pouvoir prendre en charge et accompagner des groupes de personnes dans le parc d’accrobranche pralin. Son sens de l’accueil, son dynamisme et sa polyvalence sont indéniables.    

  • Alexandre Mollier

D’abord directeur de l’ESF de Hauteluce-Val Joly, Alexandre Mollier a ensuite été moniteur de ski alpin à l’ESF de Praz puis moniteur de ski nautique et de wakeboard à Annecy-le-Vieux. Il a créé la société SARL LANOA en 2016, dont l’enseigne Wake Arena est une école de sports nautiques en constante progression. Ses compétences en termes de commerce, de management, de gestion d’entreprise et d’informatique sont idéales pour assurer la DSP du plan d’eau. Et son brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA) est un plus !

Par contrat avec la commune, GaMo Loisirs assurera la surveillance de la baignade et de la qualité de l'eau ainsi que l’aménagement et l’exploitation d’un snack, d’infrastructures nautiques et d’un parc d’accrobranche avec tyrolienne. Elle se concertera avec la mairie et les associations pralines pour organiser des manifestations artistiques, musicales… En d’autres mots, pour faire vivre le lieu !

Le maire, Yann Jaccaz, et la société GaMo Loisirs ont signé la convention de délégation de service public d’aménagement et d’exploitation du plan d’eau de Cassioz, le 17 octobre 2022.
Marie-Anaïs Lien

L'hiver : alimenter le réseau de neige de culture

La réflexion initiale, avec le projet de lac, était de garantir l'approvisionnement en eau du réseau de neige de culture.  Jean-Paul Jaccaz, adjoint au maire de Praz-sur-Arly, décrit : « Avant, le réseau de neige de culture dépendait surtout d'un prélèvement dans l'Arly (via une autorisation préfectorale). Si le débit de la rivière était insuffisant ou s'il y avait de la turbidité, aucun pompage n'était possible. Aujourd’hui, nous ne dépendons plus de ces aléas puisque nous sommes sur une logique de stockage de l'eau. »

Val d’Arly Labellemontagne, l’exploitant du domaine skiable, après des adaptations sur le réseau existant, aura aussi l'avantage de doubler sa production de neige à l'heure car la puissance de pompage dans le lac sera de 400 m3 à l'heure tandis que le prélèvement dans le milieu naturel est plafonné à 200 m3/h. En d'autres termes, lors d'une fenêtre de froid, il sera possible de produire deux fois plus de neige qu'à l'heure actuelle. Un atout majeur au regard des fortes variations de températures que l'on constate d'une semaine à l'autre en saison. »

En outre, le lac permettra d'étendre le réseau des enneigeurs : d'équiper les Varins et la jonction entre le télésiège du Crêt du Midi et le télésiège de Ban Rouge.
A terme, certaines pistes de Notre-Dame-de-Bellecombe et Flumet pourraient aussi bénéficier de l'eau du lac pralin car le réseau d'adduction sera relié à la future retenue prévue sur les crêtes entre ces deux communes.

Le plan d’eau permettra ainsi de pérenniser l'activité économique de la station de Praz-sur-Arly. En effet, si l'enneigement est qualitatif et viable, les commerces et les services liés au tourisme pourront exercer leur activité, la clientèle satisfaite parlera de Praz en bons termes, la station restera concurrentielle face aux autres stations, et le chiffre d'affaires permettra d'investir dans de nouvelles infrastructures pour optimiser et accroître l'exploitation du domaine skiable.

Praz sur Arly Tourisme

Un nouvel accès au domaine nordique

Grâce à la passerelle, qui relie les Belles au plan d’eau de Cassioz, les promeneurs et les skieurs de fond n’ont plus besoin d’aller au départ du domaine skiable pour rejoindre le domaine nordique. Ils peuvent désormais y accéder directement depuis les Belles !

Praz sur Arly Tourisme

Comment est alimenté le lac ?

Le lac est alimenté par un pompage dans la nappe phréatique, près du télésiège de la Rosière, lieu techniquement le plus favorable pour le prélèvement. Un double réseau d'adduction a été créé entre les deux sites, avec une conduite permettant d'amener l'eau au lac et une seconde permettant d'alimenter le réseau de neige de culture. Le lac peut ainsi se vider et se remplir simultanément pour profiter des meilleures fenêtres de froid.

De nombreuses études environnementales ont été réalisées ainsi qu'un état des lieux complet de la nappe (débit, stock d'eau annuel...) via 11 piézomètres répartis de Cassioz à la Rosière (notre aquifère s'étend sur ce périmètre et sur tout le fond de la vallée de Praz, soit 127 hectares).

A cela se sont ajoutés des pompages d'essai (en déclenchant en même temps les pompes de la station d'eau potable) pour étudier leur impact immédiat sur l'aquifère.
C'est à partir de ces études, qui ont duré près de dix ans, que la commune a pu réaliser le lac et disposer d'une autorisation de prélèvement d'eau de 200 m3/h (avec un volume maximal autorisé de 135 000 m3).

C'est un volume relativement modeste au regard de l'ampleur de l'aquifère pralin. En période sèche, son stock est estimé à 3,768 millions de m3 et son volume de transit (le trop-plein) à 8 700 m3 par jour (11 700 m3 lors des hautes eaux).

A titre de comparaison, le prélèvement dans la nappe pour satisfaire les besoins en eau potable est de...  700 m3 (8 % du trop-plein en période d'étiage) lors de la semaine la plus chargée de février. Si on cumule les besoins sur les périodes de pointe, ce n'est donc qu'une part du volume de transit qui est impactée et nullement le stock.
Il s'agit, par ailleurs, d'une nappe qui est peu sensible à la sécheresse. Son niveau a très peu bougé lors des périodes les plus sèches de 2022-23.

 

Le budget 

Le projet du plan d’eau a pris de l'ampleur au fil du temps, mais il a aussi vu ses coûts augmenter du fait de l'inflation actuelle.
Le coût total du chantier est de 4,5 M € HT. 2/3 sont pris en charge par Labellemontagne et 1/3 par la mairie de Praz-sur-Arly.  
Ces montants ne comprennent pas l'accrobranche, la zone aqualudique et leur module d'accueil, qui sont à la charge de GaMo Loisirs.  
La Municipalité remercie vivement le Conseil Départemental et le Conseil Régional pour leurs aides respectives de 586 000 € et 400 000 €.

 

Les mesures compensatoires

Afin de limiter l'impact sur l'agriculture, le projet s'est concentré majoritairement sur une zone de sous-bois ou de prairie à très faible rendement et sans enjeux écologiques. En contrepartie, la commune a toutefois mobilisé 23 600 €, dont 11 800 € sur la création d'une Association foncière pastorale (AFP), qui permettra d'accompagner les propriétaires fonciers et exploitants agricoles face aux problématiques d’accès des alpages et des forêts, d’entretien des espaces ou de ressource en eau, ainsi que 11 800 € sur le nouvel investissement prévu par la Coopérative du Val d'Arly (la rénovation de sa station d'épuration).

 

Les chiffres clé

Altitude : 1 016 m
Volume : 28 000 m3
Superficie : 9 980 m2
Profondeur maximale : 4,70 m

 

Le plan d'eau : un chantier exemplaire en matière de revalorisation

Dès le commencement des travaux, le chantier du plan d’eau a fait preuve d’exemplarité en termes de revalorisation. La mairie vous explique comment et pourquoi.

Lors du défrichement qui a eu lieu à l’automne 2021, l’entreprise Aux Quatre saisons a broyé les troncs d’arbres, les souches et les branches en copeaux.
La terre végétale présente sur le terrain a été décapée par l’entreprise Mabboux puis mise de côté, en bordure de terrain, pour être renappée sur le site en fin de chantier en 2023.

En 2022, l’entreprise Benedetti-Guelpa a réalisé les terrassements nécessaires à l’aménagement de l’ouvrage. Les matériaux trouvés dans le sol ont été divisés en trois tas selon leur granulométrie.

Parmi les plus fins, ceux ayant les meilleures caractéristiques ont été utilisés pour construire les digues du lac par mise en remblais. Une autre partie a été utilisée pour protéger les co-lonnes d’eau alimentant le plan d’eau.

La mairie a également trouvé des besoins en matière de remblais sur le territoire communal pour 2 500 m3 de terre non végétale.
L’entreprise Benedetti-Guelpa a utilisé le reste du volume de cette terre pour réaliser un merlon (une levée de terre destinée à réduire le bruit et à servir d’écran visuel) et remodeler le paysage en pourtour de retenue, notamment pour les plages.

Les matériaux triés de plus grosse granulométrie ont servi à renforcer l’assise du terrain au fond de la cuvette et, après concassage, à confiner les talus de la retenue.

Les matériaux triés de granulométrie moyenne ont, quant à eux, servi à créer les drains nécessaires à la sécurisation de l’ouvrage, et au confinement visant à protéger la géomembrane par le dessus (sur les zones de fond de lac et sur les zones de baignade).

 

La revalorisation des matières premières a été admirable sur ce chantier.

Alexandre Liotard confie : « À la base, 12 800 m3 de matériaux devaient être évacués en décharge (soit 1 300 camions) et 3 300 m3 devaient être amenés depuis des carrières pour le confinement (soit 330 camions).
« Au final, tous les matériaux sont restés à Praz-sur-Arly ; les camions aperçus sur la route ont seulement permis l’apport des engins et du matériel de construction. »
Cela a permis de :

  • D'éviter les déplacements hors commune d’engins pour le transports de matériaux (moins de bruit et de circulation).
  • Préserver la qualité de l’air en limitant au maximum l’émission de particules fines dans l’air.
  • Diminuer les coûts liés aux transports de matériaux.
  • Pallier le problème de stockage des matériaux, rencontré par les entreprises. En effet, les zones de stockage comme les anciennes carrières se font rares.

La Municipalité de Praz-sur-Arly remercie vivement les riverains pour leur patience vis-à-vis du bruit et de la poussière occasionnés.

Vue aérienne sur le chantier du plan d’eau
Carine Dunand